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Archives de l’auteur : Thomas Revest
Man on wire
J’ai personnellement commencé la slack, après avoir vu ce film qui m’avait fasciné. On repousse tous les interdits pour créer un moment unique. Philippe Petit a osé faire l’impossible. Il était le premier et sera le dernier à avoir réussi cet exploit. Nous suivons ses pas. Mais pour les néophytes la slack n’est pas le même exercice d’équilibre que le tight rope. Les deux disciplines ne requièrent pas les mêmes repères d’équilibre bien qu’il s’agisse de la même émotion. Samuel Volery un slackeur se mesure à Freddy Nock un funambule tight rope et le résultat est surprenant ! Voyez vous même :
Pour le film de Phillipe Petit, le trailer est ici :
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Marqué avec man on wire, philippe petit, samuel volery, tight rope, volery
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Les tricératops !
Les doubles poulies, on connaît! Les quadruples, on connaît ! Mais les triples, ca, c’est du jamais vu en slackline ou en escalade !! Il n’y a que dans la marine qu’on a recourt à des triples poulies.
Les tricératops, ce ne sont pas des dinosaures, c’est la dernière innovation de Slack-Mountain, des triples poulies !
Le rendement est excellent, il est annoncé à 97%, donc quasiment pas de perte.
Niveau prix c’est 80€ l’unité, 147€ la paire, moins que les Armstrong de Slack.fr, mais plus que le Slackimoufle de Slack’inov’… Difficile de comparer d’ailleurs vu que sont les seules triples poulies du marché. C’est donc entre le prix d’une quadruple et d’une double : tout à fait raisonnable !
Sur un plan ergonomique, elle s’inspire du dernier modèle de double poulie de Slack.fr, un flasque fixe d’accroche faisant office de multiplicateur d’amarrage permet de mettre son bloqueur sous son mouflage et donc d’économiser une élingue ou l’achat d’un triplan supplémentaire ! Le plus c’est qu’il n’y a pas de frottement.
Avec ses 960gr, c’est dans la norme: on est pas dans le light mais dure de faire mieux ! Pour le look on est pas dans le tunning, mais dans le sobre : couleur métal brut chromé à l’ancienne.
On garde toujours le meilleur pour la fin, parlons maintenant de résistance: une charge de travail à 1t6 et une charge de rupture à 8t, ce qui laisse de la marge pour les jumpeurs ! Tenez vous bien, vous savez que les fabricants laissent toujours une marge sur la charge de rupture annoncée, et nous avons une information surprenante et heureuse venant de Romain Schempf, le créateur des tricératop : » En test en labo mes triples poulies n’ont pas cassées, c’est la corde qui a cédée avant, à 105KN soit 10t5 «
Wow ! Dépêchez vous avant que le stock soit épuisé !
Pour acquérir la bête !
La vidéo à l’essaie :
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Marqué avec poulie, slack mountain, triceratop
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Slackline Catapult
Le team Slacktivity s’amuse sur une longline de 265m en mode lance pierre humain géant dans la neige. On avait déjà vu le même jeu sur une longline de 300m à Versailles et de 320m dans les Alpes . Voilà de quoi vous donner des idées pendant que la neige assure une certaine marge de protection. 32m de swing, qui dit mieux ?
Pour la catapulte verticale:
https://www.facebook.com/video.php?v=10152731408493535
Jediah Doohan, Choco exclusive interview
The UK slack scene is not the most popular in Europe. However, you’ve got there a slack ripper called Jediah Doohan who is trying to push the limits of the slackline. No wonder why Jediah just entered the Balance Community pro team. We managed to ask him a few questions to know his personality a little better.
Where are you from ?
New Milton, Hampshire , UK
What do you love most about your hometown ?
I love that it is so close to the forest
Since how long do you slack ?
Since summer 2011
How did you enter into Balance Community ?
I realised that the direction I wanted to go with my slacklining ran largely parallel with Balance Community’s
The longest line you ever walked: highline and slack ?
longline – 237m
highline – 103.4m
What did you do last Sunday ?
I went rodeolining in the forest
If you could change one thing about yourself, what would it be ?
I’d become more appreciative of how lucky I am to be alive
A phrase you say often is :
“WOOP WOOP!!!”
A common misconception about yourself is :
That I only practice longline and highline, I love all types of slacklining, it’s all just so much fun!
Your biggest fear is :
Not getting the absolute most out of my life
Your biggest worry is :
That I won’t fulfil my full potential as a human being capable of spreading love and happiness
Your biggest weakness is :
Lack of moderation
A Guilty pleasure of yours is :
Smoking cigarettes
An excuse you use often is :
I’d rather be slacklining
Something you could use more of in life is :
More sun
Something in your refrigerator ?
I am mostly living in my van – I don’t own a fridge
What country would you most like to visit ?
Chile, Patagonia
What webbing do you usually use ?
Type 18
Your favourite possession is :
Right now I particularly love my ProSeries swivel from CMC
Your first thoughts upon waking up are ?
Let’s go slacklining
What passion did you have before slacklining ?
Hedonism and playing bass guitar in bands
The last line you walked was :
My friend’s indoor rodeoline
The song you usually listen when you slack ?
Anything by Proverb.
The last meal you ate was :
Mexican Chilli beans and rice
The last text message you sent was :
“Cool, Life is great. What r u up to in your life at the moment?”
The best advice you’ve ever received was :
Do what it is in life that you love/ inspires you
The best word to describe your life is ?
STOKED
What quality do you admire most in other people ?
The ability to make the mundane into the amazing and the exiting
One mistake you’ve done rigging a line ?
I was using soft-release to de-tension a very tight 100m Nylon line at the “safety meeting” festival. I fed it through till it looked like it was almost totally loose and then let it go. The entire thing made a sound like a gun-shot and rocketed away from the anchor. Lesson learned.
Highline should be completely free or there should be rules ?
There are obviously basic principles which make sense to adhere to like don’t start in the “no fall zone” and rules would mean standardisation which means competition which means getting more money into highlining etc. However I don’t do highlining to compete with others, I do it to compete with myself and because the feeling of being on a highline is my favourite feeling in the world
You think solo is :
I now don’t free solo. I think that the wrong reasons to do it are if you are caring about what other people are thinking about you, or if you are taking pictures of it.
What goals would you like to achieve this year ?
My aim this year is to continue hanging out with awesome, stoked highliners and work on sending a 200m+ nylon highline
Thanks Jediah !
Publié dans Interviews, News
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L’Année 2014 de Danny!
Vous connaissez sûrement le Tchèque Danny Mensik ! Il fait partie des meilleurs, et il a tout dernièrement sortie une vidéo retracant son année 2014…Et on dirait bien qu’il aime surfer !! A ne pas manquer
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Le soft shackle de Balance Community
On connait Jerry pour sa recherche poussée sur l’engineering de la slack. Son innovation a encore frappé avec une adaptation et intégration parfaitement réussie du Amsteel dans le monde des connecteurs. Le soft shackle c’est un bout de corde avec une boucle et un noeud. Une petite révolution dans le monde de la highline car ce bout de corde va pouvoir remplacer presque tous les connecteurs métalliques qui sont connus pour leurs poids conséquents. Le coup de génie n’est pas le matériau qui est bien connu, mais plutôt la boucle et le noeud qui permettent de faire une plus grande boucle fermée et sécurisée.
Le dyneema SK78 est réputé pour être le tissu le plus solide du monde. On a l’habitude de le retrouver en sangle, mais l’industrie et le nautisme l’utilisent sous forme de corde lorsqu’il faut un matériau léger pour remplacer un câble en acier. C’est un câble en tissu aussi solide que l’acier. Le Amsteel est donc plus solide que les mousquetons en aluminium et que les maillons en acier à diamètre égal car il affiche 72Kn de résistance . La différence, c’est que le Amsteel est presque 3 fois plus léger que l’aluminium et 7 fois plus que l’acier.
Grâce au soft shackle de BC, on peut utiliser un court morceau de Amsteel sans avoir à faire un noeud pour nouer la boucle. C’est donc tout aussi pratique qu’un mousqueton ou un maillon rapide ou une manille et surtout plus léger. Il est en plus très robuste dans les angles et les arrêtes qu’on rencontre sous réserve qu’elles ne soient pas coupante : broches, multiplicateurs, banana.
Pour les highliners de montagne qui ont l’habitude de porter des kilos de quincaillerie vous pourrez désormais alléger vos sacs de plusieurs kilos grâce à ces connecteurs en Amsteel. C’est une vraie innovation utile et non un simple objet tunning coloré. Il faut bien lire la notice avant de les utiliser. Alors à vos porte-monnaie car c’est 40€ l’unité. Jerry propose de les faire soi-même, mais c’est réservé selon nous aux experts.
Le produit ici :
http://www.balancecommunity.
la vidéo de présentation :
les tests de résistances :
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Rock the Line à Paris
Si vous êtes parisien, voilà l’évènement à ne pas manquer le dimanche 1er mars ! De la jumpline avec les meilleurs français.
Tout est dans l’affiche et sur le site de slack.fr : http://blog.slack.fr/2015/02/
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Boatline – Mich Kemeter entre 2 mats de voiliers
On vous paratage ces images, même si ce n’est pas passé. Pourquoi ? Parce que c’est original et un beau défit. Passer une highline qui est fixée sur des points mouvants est très difficile car on ne controle pas tout. La première qui a tenté est Faith Dickey entre 2 camions et s’est passé ! La seconde était la slackline entre deux mongolfières imaginée par Thomas Revest que vous avez certainement vu avec Julien et Tancrède. Ce n’est pas passé malheureusement… Peu après Andy Lewis a retenté la même et s’est pasé. C’est au tour de Mich cette fois ci de nous surprendre entre deux bateaux avec 30 essais sur une boatline de 32H 22L. Qui sera le prochain? sur quels objets ? parapente ? hélicoptères ? jetski ?
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Bien choisir sa slack !
Pour continuer dans la lancée des graphiques de comparaisons des sangles de Helmut Netwerker, Chocoslack vous donne son avis pour répondre à une question qui revient souvent lorsque l’on veut troquer sa sangle pour en prendre une nouvelle afin de progresser » Quelle sangle choisir? »
Afin de mieux vous aider à trancher, voilà une description succincte de chaque critères de comparaison présents sur les descriptifs produits de la plupart des sites pour comprendre en quoi ils font la différence :
Le matériau : Polyester, nylon ou encore dyneema, le matériau joue un rôle majeur dans les caractéristiques de la sangle et est en quelques sortes sa carte d’identité. Ce choix c’est le plus important car, il a un impact sur tous les autres critères de choix. Par exemple, le dyneema est ce qu’il y a de plus léger; le polyester est bien plus lourd que le dyneema et le nylon est plus élastique que ces deux autres.En connaissant le matériau de fabrication, on peut d’ors et déjà se faire une idée des caractéristiques de la sangle et de ce que l’on recherche : de la robustesse, le l’élasticité, du poids…
CMU /CR : CR, c’est la charge de rupture, et CMU c’est la charge de travail recommandée, c’est donc ce qui définit la résistance de la sangle. La sangle peut donc être utilisée sans risque et pendant longtemps à sa CMU. Si vous dépassez, alors l’usure se fait plus vite et la rupture pourra se produire si l’on arrive à la limite qui est théorique et testée souvent une seule fois en pratique par les marques. Ces infos vous indiquent la robustesse de la sangle et est un bon outil de comparaison au niveau de la qualité ! On sait qu’une sangle solide peut être tendue plus dure et résister à l’usure plus longtemps si l’on en prend soin. Attention, l’épaisseur ou le poids n’ont rien à voir avec la robustesse. Si vous aimez slacker avec le moins de flèche possible, il faut privilégier les sangles avec grosse CR et CMU car vous devrez tendre fort.
Elongation : Le pourcentage d’élongation, c’est l’élasticité de la sangle. Plus ou moins élastique, elle sera donc plus ou moins joueuse. Et plus c’est élastique, plus c’est dur a slacker, mais c’est tellement plus amusant ! Cela fait progresser sans aucun doute. Bouncer une sonic ou une tubulaire, c’est amusant, surtout si on aime la flèche qui va avec. Il faut être patient pour la tendre car celle peut être long étant donné l’élasticité. Il faut donc avoir le matériel qui va avec : prévoyez les poulies et les renvoies si vous faites de la longline. Si vous êtes au sol, il faudra donc partir plus haut dans les arbres ou trouver un terrain en cuvette car la flèche peut vite devenir importante ! On voit des pros avec des flèches de 20m au sol. En bref, plus c’est élastique, plus on progresse, mais plus le terrain et le matos devront être choisis en conséquence.
Poids : Le poids tient lui aussi un rôle important dans les caractéristiques de comparaison d’une sangle. C’est simple, plus la sangle est lourde, plus elle sera difficile a marcher (Kill bill, Diablo ou Sumo… ). Et au contraire, plus elle est légère, plus elle sera facile (Moon walk, spider silk … ). Tous les records sont faits en sangle légère. Les sangles légères sont souvent peut élastique. Elles sont d’ailleurs facile à porter et à ranger lorsqu’on va en montagne et qu’il faut la porter. Les sangle lourdes ont l’avantage de permettre de travailler la difficulté sur des distances raisonnables car elles sont élastiques. Mais si vous visez le record c’est une sangle légère qu’il faudra utiliser où alors devenir un mutant !
Pour le poids: 200m de Kill bill peseront pres de 30 kilos, alors que 200m de moon walk n’en feront que près de 7 ! Ce n’est pas le même encombrement !
Votre choix dépendra donc de vos attentes et de vos préférences. Le mieux est sans doute d’avoir une sangle lourde et élastique pas trop longue, et une sangle longue légère et plus rigide.
Prix : Pour celui là , c’est votre porte monnaie qui jugera bon ou non de prendre en compte ce critère. Mais en règle général les sangles rigides et peu élastiques sont plus chers car elles sont en dyneema, légère et robuste (moonwalk, spider)
Voilà ! Maintenant nous insistons sur le fait que ces différentes caractéristiques sont simplement là pour aiguiller et peaufiner votre choix, mais n’oubliez pas qu’il ne s’agit là que de remarques! La meilleure façon de choisir sa sangle, c’est de l’essayer!!!
Publié dans News, Pro Tips
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La fédération de Slackline
En 2010 nous avions lancé un dossier pour créer une fédération de slackline, mais nous avions finalement retiré le projet car nous avions estimé que l’activité devait rester libre et ne devait pas être encadrée par un comité qui dicterait des règles à suivre. C’était l’époque de Andy Lewis et de la naissance de la slacklife qui rejetait toute règle.
Cette année le projet refait surface dans la communauté avec un sondage pour requérir l’avis de tous. C’est une excellente initiative, mais à notre sens avant de choisir, il faut comprendre l’intérêt d’une fédération et surtout connaitre son programme.
La fédération est une reconnaissance au niveau sportif et politique. Certaines personnes ont besoin de reconnaissance, d’autres préfèrent rester discrètes et exercer leur art loin des projecteurs.
Les grands sports ont ainsi leur fédération, surtout en France, car c’est une instance politique qui permet l’officialisation de la pratique. Pour la slackline se serait sans doute le sacre. Un jour peut-être la slackline arrivera au jeux olympiques, qui sait ?
Ce qui’l faut savoir à notre sens, se sont les avantages et les inconvénients d’une fédération. Pour cela il faut regarder dans les autres fédérations qui sont proches de notre activité. On pense à l’escalade, au ski, au parachute, au parapente pour leur vocation à conventionner des secteurs, normer, établir des diplômes et organiser des compétitions.
Pour vivre une fédération a besoin d’adhésions, donc il faudra payer. Une partie de l’argent servira à financer une assurance car c’est obligatoire dans ce type d’organisation pour les pratiquants. L’assurance a vocation à couvrir 2 risques : couvrir ses propres blessures et couvrir les dommages causés aux tiers. Couvrir ses propres blessures c’est intéressant et rassurant surtout si l’on a pas de mutuelle où qu’on est blessé à l’étranger. Notre sport ne causant que très rarement des blessures, il est peu probable que l’assurance personnel soit d’une utilité essentiel comparé au sport comme le parapente où l’accidentologie est considérable. L’assurance pour les dommages causés aux tiers sert lorsqu’on risque de casser les biens d’autrui. Par exemple lorsqu’un parachute se pose sur des cables électriques, il peut être redevable de plusieurs milliers d’euros de dommages et intêrets et l’assurance joue son rôle. En slackline, la nécessité d’une assurance n’est donc pas fondamentale, bien que cela soit rassurant en théorie. Mais nous doutons que l’assurance fonctionne si des slackers sont condamnés pour avoir abimé l’écorse d’un arbre car c’est une faute intentionnelle au sens juridique du terme.
La fédération joue un très grand rôle dans l’uniformisation des diplômes et des compétitions. Les championnats officiels sont donc tous organisés par les fédérations. Ceux qui apprécient les médailles et les compétitions trouveront ainsi leur bonheur. On notera toutefois que les plus grandes compétitions de sports extrêmes se passent hors fédération comme les XGames. Le Rock the Line est aussi une remarquable initiative privée qui fonctionne. L’absence de fédération n’est donc pas synonyme d’absence de compétition finalement. Dans tous les cas, la jumpline serait sans doute la discipline phare.
Une autre caractéristique propre de la fédération est de créer des diplômes. On pense au BE et le privilège qu’il leur est donné d’enseigner aux débutants et délivrer des diplômes. Ils seront les profs de demain, il y aura des emplois à pourvoir. Les parents seront rassurés d’avoir des encadrants formés, même si aujourd’hui quelques amis expérimentés, une notice ou le net suffisent à installer une slackline. Mais il faut reconnaître qu’on voit un peu tout et n’importe quoi aujourd’hui : l’installation de highlines est dangereux et cela nécessite des connaissances pratiques certaines. Il ne faudrait pas que les installations futures deviennent le monopole de BE au risque de décourager de nombreux projets comme des festivals ou des démonstrations.
Les deux leviers tangibles qui pourront avoir un impact considérable dans nos activités sont l’équipement des sites et la possibilité de pratiquer dans des endroits qui sont pour l’instant interdits.
Pour ce qui est de l’équipement, il faut du budget et de la patience. Le budget prendra des années à obtenir, mais cela permettra d’équiper des sites proprement et durablement. On notera que de nombreux sites sont déjà équipés et qu’une partie du travail a déjà été fait bénévolement et proprement comme au Saussois par des passionnés. Cela permet d’éviter aux grimpeurs de râler. Le seul risque que nous voyons ici, est l’interdiction des variantes et l’obligation de n’utiliser que les points déjà posés et sécurisés. C’est le même principe qu’en escalade sur tous les sites conventionnés : il faut s’en tenir aux broches en place. Certains sites évoluent sans cette contrainte comme dans le Verdon où des passionnés ouvrent de nouvelles voies en goujons chaque année, pour le bonheur de tous. On apprécie souvent la logique des lignes, l’harmonie et la sécurité que privilégient les grimpeurs expérimentés. En highline, nous avons été plus d’une fois surpris par le bordel sans nom des ancrages avec parfois 20 points sur 5m2. On ne sait plus lesquels sont fiables ou pas. Il est clair que des broches de couleurs différentes que celles de la FFME aideraient positivement. C’est la responsabilité de chacun.
Pour ce qui est de l’accès à des secteurs protégés et au conventionnement, l’expérience de la FFME est que cela prend entre 2 ans et 10 ans pour conventionner un site. On notera que la FFME n’a jamais réussi à équiper un endroit qui lui a été interdit. La fédération de parapente n’a jamais réussi à obtenir la levée des interdictions de vols en secteurs protégés. Aussi, il faudra rester patient et ne pas se faire d’illusion. Il ne faudra pas croire qu’une fédération puisse faire l’impossible et que la fédération de slackline ne pourra sans doute pas lever des interdictions que la FFME n’arrivera pas à lever depuis 20 ans. Cependant un dialogue entre les deux fédérations pour trouver un terrain d’entente entre les deux mondes sera un plus et réconciliera slackeur et grimpeur, peut être. On espère en tout cas que l’une des premières priorités sera de convaincre les mairies de nous permettre de slacker en toute liberté dans les parcs communaux. Les footballeurs jouent sur la pelouse, nous, sur les arbres, pourquoi tolérer l’un et pas l’autre ?
Une fédération c’est donc avant tout une reconnaissance de notre activité. C’est ce qu’il faut en attendre principalement.
Chacun sera libre d’adhérer ou non et cela ne changera sans doute pas la manière de slacker de chacun de nous. Elle apportera plus de pratiquants, créera des opportunités mais aussi créera des contraintes. Il y a des gens qui aiment l’organisation, les règles, les compétitions, les endroits conventionnés et les autres qui vivent leur passion sans règle, sans norme et voient ça comme une aventure humaine, un pas dans l’inconnu, la liberté de marcher sur un fil au dessus du vide sur un spot qui a captivé leur imagination. Voilà donc le chemin qu’il faudra choisir la slacklife ou la slackfédération qui sont un même monde mais avec deux cultures différentes : l’un prône les règles, l’autre la liberté.
On apprécie donc la mise en place d’un sondage pour prendre les avis. C’est ici pour participer: https://docs.google.com/
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